MEDECIN COORDONNATEUR PROFESSION EN DANGER ! MCOOR VOUS ALERTE !
L’Assemblée nationale a entamé, mardi 11 avril l’examen du texte de la loi « Bien vieillir ».
Les débats ont été interrompus sans permettre l’adoption de ce texte et une nouvelle lecture est remise à une date non définie.
Il est encore temps de réagir et d’exprimer vos avis !
Ce nouveau texte introduit, par un amendement à l’article 11, une mesure visant selon son auteur (Monsieur Bastien Marchive député Renaissance des Deux-Sèvres) à renforcer le rôle du médecin coordonnateur en Ehpad et en unité de soins longue durée (USLD) … en élargissant son pouvoir actuel de prescription ; possibilité pour le médecin coordonnateur de devenir le médecin traitant d’un résident.
Cette mesure est en totale contradiction avec les propositions que défend Mcoor depuis plusieurs mois auprès de la DGOS avec le soutien total de tous les autres représentants de la profession.
Nous pensons que l’activité de médecin traitant prescripteur au sein d’un EHPAD ne peut faire partie des missions du médecin coordonnateur
Plus que jamais il est nécessaire de renforcer la place du médecin coordonnateur au sein des EHPAD et cette mesure ne pourra que l’affaiblir.
Il nous semble de notre devoir de vous informer de ce projet et de vous demander de vous exprimer.
Plus vos réponses seront nombreuses, plus nous pourrons défendre avec vous l’essence de notre activité!
Accédez à notre questionnaire en cliquant sur ce lien :
Accès au questionnaire 7 questions moins d’une minute !
Depuis la parution de l’avis 139 CCNE, MCOOR Association Nationale des Médecins Coordonnateurs en EHPAD et du secteur Médico-social, a souhaité s’associer à plusieurs sociétés savantes, associations et fédérations pour mener un travail de réflexion éthique en s’interrogeant sur les conséquences effectives qu’aurait la mise en œuvre d’une forme de mort médicalement administrée.
L’euthanasie et le suicide assisté ne peuvent pas être considérés comme des soins
13 organisations signataires représentant 800 000 soignants publient ce jeudi 16 février 2023 un avis éthique et pratique sur les conséquences d’une potentielle légalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté. Ils affirment que ces pratiques qui impliquent directement les soignants ne peuvent en aucune manière relever du soin et alertent le législateur sur les menaces que ferait peser une telle évolution sur les personnes vulnérables.
Alors que la Convention Citoyenne sur la Fin de Vie s’apprête à rendre dans les prochaines semaines ses conclusions, 13 organisations professionnelles directement impliquées dans l’accompagnement quotidien des personnes en fin de vie et représentant près d’1 million de soignants déclarent que :
- Les personnes vulnérables pour lesquelles l’impératif d’autonomie est inadapté seront directement menacées par le message que leur renverrait une telle législation: enfants, personnes dépendantes, personnes atteintes de troubles psychiatriques ou cognitifs, personnes en situation de grande précarité sociale.
- Le corpus déontologique et législatif définissant et encadrant la pratique soignante est incompatible avec la mise en œuvre de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté.
- En conséquence, ces actes ne peuvent être en aucune manière considérés comme des soins, sauf à en subvertir fondamentalement la définition.
Engagées de manière inconditionnelle et quel que soit le contexte dans l’accompagnement et le soin des personnes en fin de vie, ces organisations demandent au législateur et au Gouvernement de :
- Rendre effectif l’accès aux soins palliatifs de tous ceux qui en ont besoin.
- Laisser le monde du soin en dehors de tout projet de légalisa.on d’une forme de mort administrée.
- S’attacher prioritairement à réparer un système de santé fortement dégradé.
Nos concitoyens sont confrontés quotidiennement à des carences inédites de l’offre de soins : démissions de soignants, déserts médicaux, pénuries de médicaments, déficiences dans le suivi et l’accompagnement des patients ou fermetures de services hospitaliers.
Les organisations signataires invitent chacun à ne pas déstabiliser davantage un monde de la santé en grande fragilité.
Contact presse :
Dr Gaël DUREL Vice-Président Mcoor
06 09 01 69 33
gael.durel@mcoor.fr
ASSEMBLEE GENERALE MCOOR 2023
Chères consoeurs, Chers confrères,
Cette année qui commence promet d’être passionnante, riche et intense pour la gériatrie du secteur medico-social.
MCOOR est fortement sollicitée depuis sa création par tous les acteurs de la gériatrie et a toujours su répondre en apportant son expertise gériatrique spécifique du médico-social.
Aujourd’hui MCOOR est un interlocuteur incontournable.
Tous les membres du conseil d’administration participent très activement et bénévolement pour vous représenter au niveau national et régional .
Nous siégeons en tant qu’administrateur au sein des CA de la SFGG et du CNP de gériatrie. Nous sommes inclus au sein de divers groupes de travail (DGCS, DGOS, plusieurs ARS, CNSA, SFAP….) .
Nous défendons, sur tout le territoire Français, et pour tous les types d’EHPAD, un modèle où le « prendre soin » (cure + care) de chaque résident nécessite
- Des professionnels formés à la gériatrie
- Un niveau de soins adapté aux besoins des résidents
- Un parcours de soins organisé en proximité de référence pour et par les Médecins coordonnateurs d’EHPAD et du medico-social.
Si vous vous reconnaissez dans cette vision de l’EHPAD de demain, nous serions très honorés de votre présence lors de la prochaine ASSEMBLEE GENERALE MCOOR 2023 qui se tiendra en visioconférence le mercredi 25 janvier à 20h
A l’ordre du jour:
- Rapport moral
- Rapport financier
- Point sur les adhésions
- Point sur les principaux engagements sur 2023
Nous comptons sur votre présence et vous adressons nos confraternelles salutations dans l’attente de vous retrouver.
La Présidente, Dr. Odile REYNAUD-LEVY
CONVENTION CITOYENNE SUR LA FIN DE VIE, MCOOR PREND POSITION
« L’EHPAD antichambre de la mort pour « les indignes» »
Terminer paisiblement ses jours en EHPAD, entouré de sa famille, avec l’aide de personnels formés à l’amélioration de la qualité de vie et aux pratiques gériatriques, semblait être depuis bien longtemps le souhait de tous les résidents de nos établissements.
L’ouverture de la convention citoyenne sur la fin de vie fait surgir une épée de Damoclès sur la tête des résidents d’EHPAD, avec la perspective d’une loi qui potentiellement pourrait imposer à nos structures la pratique de l’euthanasie ou du suicide assisté.
La grande majorité des résidents est atteint de maladies neuro-dégénératives. Ils ne sont plus en capacité de donner un avis éclairé.
L’application d’une directive anticipée rédigée avant l’apparition de leur maladie leur retirerait le droit de pouvoir changer d’avis si cette directive devait être applicable au prétexte que leur vie ne serait plus digne !
Chaque vie a une égale dignité intrinsèque et aucune maladie ne peut altérer cette dignité.
L’indignité d’une société serait de ne pas reconnaitre ces personnes vulnérables comme dignes de recevoir des soins jusqu’au dernier jour de leur vie .
« Mourir dans la dignité », c’est avant tout vivre sa fin de vie dans la dignité.
Apporter à chaque EHPAD les moyens nécessaires pour délivrer 24H/24et 365 jours par an des soins palliatifs de qualité est l’engagement qu’un état doit apporter pour respecter la dignité de chaque être jusqu’à la mort.
La mort n’est pas une maladie et aucun soignant d’EHPAD ne peut transformer un acte de soins en acte de mort !
Pour toutes ces raisons, MCOOR est tout à fait opposé à la mise en place de l’euthanasie ou du suicide assisté au sein des EHPAD, comme au sein de tout établissement de santé gériatrique.
Lors de sa création en 2015, MCOOR avait l’ambition d’aider à la structuration de la médecine de coordination du médico-social, de représenter les médecins coordonnateurs en EHPAD et du secteur médico-social, de développer des programmes de recherche et de formation et de contribuer à diffuser une éthique défendant la dignité de la personne âgée. L’ambition que nous avions de faire reconnaitre cette expertise spécifique est désormais une réalité et nous voudrions en quelques lignes vous présenter nos actions: Structuration et représentativité MCOOR participe activement depuis deux ans aux réunions pluri-mensuelles organisées par le Ministère des solidarités et de la santé et apporte avec les principaux acteurs impliqués dans la prise en charge de la personne âgée (DGCS, DGOS, CNSA…) la compétence des professionnels de terrain. Nous défendons en permanence la spécificité de la médecine coordination en EHPAD et la nécessité de développer l’EHPAD du futur en s’appuyant sur les réalités de chaque territoire , en proposant notamment la création de relais gériatriques de proximité (RGP), articulations territoriales entre le sanitaire, le médico-social et le domicile où s’exerce l’expertise gériatrique. Expertise et recherche Notre expertise dans la gestion de la crise Covid a été sollicitée à tous les niveaux (organigramme décisionnel diffusé par les services du ministère, participation permanente à la mission COREB (Coordination opérationnelle risque épidémique et biologique), travail avec les ARS sur la fonction de médecin référent Covid en EHPAD)…. En lien avec le conseil scientifique de la SFGG et le SNGC Mcoor a conçu l’étude ENCOPAD permettant de mieux comprendre l’organisation des EHPAD en temps de crise Covid. Chaque année Mcoor publie les résultats de ses travaux au sein de la Revue de Gériatrie et intervient régulièrement au sein de différents congrès qui requièrent son expertise Formation Le développement de la formation à la gériatrie du médico-social est une priorité que MCOOR développe à différents niveaux : – mise en place du nouveau diplôme national de médecine de coordination tant sur plan national pour sa conception que régional pour sa mise en œuvre. – professionnalisation des acteurs du médico-social par la mise à disposition de programmes de formation continue en e-learning – reconnaissance de nos métiers par des formations auprès des jeunes engagés dans le service civique. – formations GIR-PATHOS sur l’ensemble du territoire – élaboration de programmes de DPC pour les généralistes intervenant en EHPAD Ethique Mcoor mène actuellement un travail en partenariat avec la SFAP (Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs) pour faire en sorte que les 175 000 résidents qui meurent chaque année en EHPAD puissent bénéficier d’un accompagnement respectueux de leur dignité. Nous avons besoin de vous ! Pour répondre à l’ensemble de ces objectifs nous avons besoin de médecins coordonnateurs motivés et volontaires afin de répondre à toutes les requêtes que nous devons honorer. Vous souhaitez nous rejoindre au sein du CA merci de faire acte de candidature avant le 31 mars en nous adressant un CV simplifié et une lettre de candidature : ag2022@mcoor.fr Vous souhaitez participer à l’AG de MCOOR le 5 avril 2022 à 21 heures https://us06web.zoom.us/j/81290828412?pwd=RmliNmcyTVlDOXlLTFI5dGFWUURSUT09 |

La crise sanitaire est encore devant nous.
L’augmentation quotidienne du nombre de cas Covid positifs et du nombre d’hospitalisation nécessitent une forte mobilisation de tous les acteurs de santé pour rappeler l’importance et l’urgence de réaliser l’administration d’une dose de rappel pour renforcer notre immunité.
Alors que deux syndicats de médecins coordonnateurs appellent à suspendre les injections vaccinales pour le personnel d’EHPAD tant que des revalorisations salariales ne seront pas appliquées en faveur des Médecins coordonnateurs, MCOOR souhaite se désolidariser totalement de ce mouvement .
Si le travail du médecin coordonnateur doit être reconnu notamment par un salaire correspondant à sa fonction età l’investissement massif effectué pendant la crise, il ne peut être envisagé de prendre en otage la vie de nos résidents en retardant toute vaccination dans l’attente de négociations .
Près de 20% de nos résidents restent vulnérables du fait de déficit immunitaire et toute entréedes virus au sein d’un établissement fait courir un risque inacceptable.
L’enjeu est de protéger nos résidents par le rappel vaccinal de tous les personnels et de tous les visiteurs et de maintenir une stricte application des mesures barrières.
MCOOR souhaite développer une expertisegériatrique spécifique du médico-social indispensable pour améliorer la qualité de vie de tous les résidents et c’est bienla volonté d’affirmer cet objectif qui explique la position que nous défendons.
Présence remarquée de MCOOR lors des JASFGG 2021
» Généralisation des infirmières de nuit et augmentation du temps de présence du médecin coordonnateur »
Généralisation des infirmières de nuit et augmentation du temps de présence du médecin coordonnateur, deux mesures accueillies favorablement par MCOOR (Association Nationale des Médecins Coordonnateurs en EHPAD et du Medico-social)
« Protéger sans isoler : la quadrature du cercle »
Souvent, les familles ont un facteur bénéfique sur l’état mental, psychique et physique des résidents d’EHPAD. Souvent, les familles sont responsables et ont su appliquer les mesures barrières indispensables à la non contamination de leurs proches. Ces consignes respectées à la lettre ont permis à nos aînés des EHPAD de retrouver cette chaleur familiale que les soignants malgré tous leurs efforts ne peuvent pas apporter.
Nous avons malheureusement eu à constater que dans près de 20% des cas, les familles faisaient fi des gestes barrières sous des prétextes divers parfois recevables : « maman, démente ne me reconnaît pas avec mon masque », mais qui bien sûr, mettait tout l’établissement en risque épidémique.